Pourquoi tenter l’expérience du Woofing dans une ferme biologique ?
Humour / Insolite
Le Woofing consiste à travailler bénévolement dans une ferme ou un jardin biologique en France ou à l’étranger. Les woofeurs sont logés et nourris, et vivent des expériences riches humainement et culturellement. Comment fonctionne cette pratique ? Quels sont les conseils à suivre pour bien vivre cette expérience ?
Par Sandra Grès | Publié le 11/12/20 à 17h07
Fonctionnement du woofing
Le terme de Woofing vient de l’acronyme anglais Wwoof, signifiant World Wide Opportunities on Organic Farms : opportunités dans des fermes biologiques du monde entier. Le Woofing désigne le fait de travailler bénévolement dans une ferme ou un jardin biologique. Ce type d’expérience s’adresse uniquement à des personnes majeures souhaitant découvrir des techniques d’agroécologie et le mode de vie associé, dans un esprit solidaire et respectueux. À l’étranger, en immersion totale, le woofing permet également d’apprendre plus facilement une langue.
Le Woofing est un mouvement international, représenté dans une cinquantaine de pays par une association locale à but non lucratif Wwoof. Chacune d’elle promeut l’agriculture biologique et les valeurs de la charte du woofing au niveau de la fédération des organisations de Wwoof (FoWO) et de l’association internationale de Wwoof (WIA).
Pour faire du Woofing à l’étranger, il faut s’inscrire sur le site de l’association du pays où vous souhaitez vous rendre. Pour devenir woofeur en France, vous devez créer un compte sur le site Internet dédié wwoof.fr. Quel que soit le pays, vous remplissez ensuite votre profil et réglez une cotisation annuelle. Ces cotisations servent à l’association pour soutenir des projets agroécologiques. Cela a également permis à l’association française de créer un programme d’accueil de demandeurs d’asile dans les fermes du réseau, appelé Wwoofing Solidaire.
Chaque représentant d’une ferme biologique du réseau, appelé hôte, a également un profil. Si vous souhaitez faire du woofing à deux, c’est possible. Vous devez dans ce cas l’ajouter dans vos filtres de recherche d’un hôte. Vous pouvez cibler en plus une région, une période, une durée (quelques jours à quelques mois), une activité…
L’ensemble des missions et les heures de travail sont définis en amont de l’arrivée du woofeur, en accord avec l’hôte. En général, un woofeur aide son hôte environ 25 heures par semaine (soit cinq heures par jour). Il peut en faire plus s’il le souhaite, mais l’hôte ne peut pas l’y contraindre. Le woofeur doit avoir du temps libre pour visiter la région. Le woofing représente donc aussi un mode de tourisme alternatif, à moindres frais. Le gîte et le couvert sont gracieusement offerts, mais le woofeur ne perçoit aucune rémunération. Il s’agit bien d’un travail bénévole et non de volontariat.
Conseils pour faire du Woofing
Afin de vous donner plus de chances de recevoir une réponse positive de l’hôte que vous allez contacter, il est important d’écrire une brève présentation dans votre profil. Parlez de vous (vos centres d’intérêt, vos projets éventuels…) et de ce que vous recherchez dans la pratique du woofing, ce que vous attendez de cette expérience. Une photo de vous est également recommandée.
Une bonne capacité d’adaptation est nécessaire afin de respecter le mode de vie des hôtes. Ayez une attitude de citoyen responsable, notamment en respectant votre environnement. Soyez actif et volontaire, à la fois pour les tâches agricoles et les tâches de la vie quotidienne (cuisine, vaisselle…).
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