Consultez
le magazine

Lire le Magazine

CHANGEZ n°3

Télécharger le PDF
le média tourné vers votre évolution professionnelle

Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur ?

Trouver un job

Les personnes souffrant du syndrome de l’imposteur rejettent le mérite lié à leurs succès. Elles doutent en permanence. Ce trouble entraîne notamment une impossibilité de se mettre en valeur, que ce soit lors d’un entretien personnel ou professionnel. Comment se caractérise le syndrome de l’imposteur ? Quelles sont les conséquences ? Que faire pour en sortir ?

Comment se caractérise le syndrome de l’imposteur ?

Tout le monde peut être confronté un jour au syndrome de l’imposteur. Cela concerne autant les hommes que les femmes. Ce trouble psychologique se caractérise à la fois par l’incapacité à s’attribuer une réussite, l’impression de duper son entourage (collègues, supérieurs, amis…) et la peur d’être démasqué.

Cette crainte entraîne des stratégies de défense, susceptibles de nuire à la santé. Ainsi, on observe généralement un investissement excessif dans le travail. À long terme, cette dépense d’énergie trop importante peut aboutir à un burn-out.

Une autre réaction consiste à se préparer à l’échec. L’individu est alors moins motivé, et freine son investissement. Ce faisant, il évite la confrontation avec les félicitations de ses collègues ou supérieurs.

Ces personnes n’aiment pas les compliments et les récompenses. En effet, cela génère immédiatement chez elles la peur de ne pas être à la hauteur des futures espérances de leur entourage. Face au succès, elles n’éprouvent donc ni fierté ni satisfaction personnelle. Elles l’attribuent d’ailleurs uniquement à la chance ou à des circonstances particulières.

Quelles sont les conséquences ?

L’état anxiogène dû au syndrome de l’imposteur cause à terme des troubles du sommeil. L’épuisement et la dépression peuvent s’installer.

La peur de décevoir empêche souvent les victimes de se lancer dans des projets, même lorsqu’elles en ont très envie. Elles se dévalorisent en permanence, et ont donc peur d’échouer dans des nouvelles tâches.

Le bien-être et l’épanouissement des victimes de ce mécanisme psychologique se révèlent donc impossibles.

Que faire pour ne plus souffrir du syndrome de l’imposteur ?

Pour sortir du syndrome de l’imposteur, il est essentiel de développer sa confiance en soi, et de mieux se connaître. En effet, une perception fausse de la réalité concernant ses qualités et compétences se trouve à l’origine du mal-être.

Identifiez vos qualités et vos points forts. Apprenez à mieux vous connaître pour vous aimer davantage.

Une première façon de prendre conscience de ce décalage consiste à lister vos accomplissements, de manière factuelle.

Pour chaque situation de succès énoncée (promotion, récompense reçue, compliments…), ajoutez à qui vous en attribuez le mérite, et la cause réelle du succès. Vous visualiserez ainsi que les compétences spécifiques que vous avez mises en œuvre, ou encore votre expérience, sont à l’origine de votre succès, et non la chance (ou une erreur d’appréciation…).

Rationnellement, le facteur chance reste minime. Cet exercice aide donc à accepter le mérite lié à sa réussite. Dès lors, la peur irrationnelle de ne pas être à la hauteur se dissipe.

Une opportunité d’évolution de carrière ne sera donc plus source d’angoisse (avec la crainte d’être « démasqué »), mais de satisfaction et de joie.

Entourez-vous de personnes bienveillantes, ayant une vision réaliste de vos compétences et de vos axes d’amélioration.

Un accompagnement spécifique par un professionnel peut vous aider à reprendre confiance en vous. Le coaching ORIENTACTION « connaissance de soi » vous propose également de découvrir qui vous êtes vraiment, grâce à un véritable travail d’introspection.

 

Date de publication : 03/01/2023

#Être accompagné(e)

Vous envisagez une reconversion professionnelle ?

Contacter un(e) conseiller(ère)

Accompagnement finançable à 100% dans le cadre de votre CPF avec 0 euro de reste à charge

#Recevez la newsletter !

Cliquez-ici pour modifier vos préférences en matière de cookies