Les emplois les plus porteurs dans l’industrie aéronautique : focus sur trois métiers
Découvrir les métiers
L’industrie aéronautique regroupe les acteurs économiques liés à la navigation aérienne. Sont employés des ingénieurs, techniciens supérieurs et opérateurs, à la fois dans l’industrie civile (avions, drones, hélicoptères pour les particuliers et les entreprises…) et dans l’industrie militaire (avions de transport militaire, armement…). Découvrez les différents métiers de l’industrie aéronautique, de la conception à la commercialisation.
Par Sandra Grès | Publié le 07/04/21 à 18h18
Les différents métiers de l’industrie aéronautique
Le premier volet de l’industrie aéronautique est la conception, qui regroupe trois domaines spécifiques : la conception de systèmes (avions, missiles, systèmes électroniques embarqués…), la motorisation (systèmes de propulsion) et les équipements (pneumatiques, mécanique, électronique…). Les métiers associés sont les suivants : ingénieur en aéronautique, ingénieur en systèmes embarqués, technicien supérieur en électronique, dessinateur, ingénieur calcul, ingénieur électronicien des systèmes de la sécurité aérienne…
En parallèle, la partie recherche et développement emploie des ingénieurs amélioration continue, des ingénieurs chercheurs en aérospatiale, ingénieurs recherche et développement structure…
Vient ensuite la fabrication aéronautique, comprenant des métiers très divers : ajusteur-monteur, câbleur, tourneur-fraiseur aéronautique, stratifieur, chaudronnier, opérateur commande numérique aéronautique…
Certains professionnels ont une mission de contrôle : responsable ou technicien d’essais en aéronautique, technicien de contrôle non destructif aéronautique (CND)… La production nécessite également des professionnels de la logistique, comme le technicien ordonnancement par exemple.
La maintenance fait intervenir notamment des préparateurs de maintenance aéronautique, des techniciens de maintenance aéronautique (techniciens de maintenance vecteur et moteur, techniciens de maintenance électricité…) et des mécaniciens moteur.
Le marketing et la commercialisation font intervenir des ingénieurs d’affaires, des techniciens support client, des responsables développement produit… L’acheteur a pour mission d’augmenter la marge de l’entreprise en négociant les matières premières.
Focus sur trois métiers de l’industrie aéronautique très distincts
Technicien d’ordonnancement
Le technicien d’ordonnancement (appelé aussi agent de méthodes ou technicien de méthodes) organise la production, en planifiant les tâches de chaque secteur. Il veille au respect du cahier des charges, la régularité des processus de mise en route et de contrôle des fabrications. Il a également pour mission de résoudre les dysfonctionnements techniques et de coordonner l’approvisionnement.
Ce professionnel exerce donc sur le terrain : dans l’atelier de production. Le métier de technicien d’ordonnancement est accessible après un BTS productique par exemple.
Technicien de maintenance
Le technicien de maintenance vecteur et moteur met en œuvre, entretient et répare des aéronefs (avions de chasse, de transport, hélicoptères…) et sous-ensembles aériens en lien avec la cellule hydraulique (fuselage, voilure, installations de bord, gouvernes…) ou aux systèmes de propulsion (compresseurs, groupes propulseurs, chambres de combustion…).
Ce professionnel exerce dans une base aérienne (statut de sous-officier) : en piste, au sein d’unités navigantes ou en ateliers de réparation et d’entretien. Pour suivre la formation spécifique, il faut être titulaire d’un baccalauréat d’enseignement général ou technologique, avoir au moins 23 ans et réussir les tests de sélection. La formation comprend une session militaire de seize semaines puis une formation professionnelle de trente semaines.
Spécialiste des systèmes et supports de télécommunications
Le spécialiste des systèmes et supports de télécommunications a pour mission la mise en œuvre, le déploiement et la maintenance des ensembles fixes et mobiles (et des matériels associés) relevant des télécommunications. Au sein de l’armée de l’air (statut de sous-officier), il peut intervenir dans des domaines très variés : réseau de transmission de données, liaisons satellitaires, faisceaux hertziens, fibre optique, téléphonie…
Il exerce dans des centres de soutien des réseaux de télécommunications d’infrastructure ou tactiques (projection), au sein d’organismes interarmées en métropole et en dehors, dans des centres d’émission et de réception hertziens…
Pour suivre la formation spécifique, il faut être titulaire d’un baccalauréat d’enseignement général, technologique ou professionnel, avoir au moins 24 ans et réussir les tests de sélection. La formation comprend une session militaire de 16 semaines puis 29 semaines de stage de qualification élémentaire.