Travailler dans le secteur médical ou paramédical : quel métier de la santé choisir ?
Découvrir les métiers
Soigner les autres constitue la mission la plus connue des professionnels de la santé. D’autres rôles sont néanmoins essentiels, comme le diagnostic, l’assistance médicale ou la rééducation. Ce secteur regroupe ainsi à la fois le médical et le paramédical. Explorons les métiers de la santé.
Par Sandra Grès | Publié le 04/04/21 à 10h25
Les métiers du secteur médical
Pour accéder aux métiers de la santé du secteur médical, des formations de cinq à douze ans sont nécessaires. Se trouvent dans cette catégorie les métiers de médecin généraliste ou spécialiste, pharmacien (en officine ou dans l’industrie pharmaceutique), sage-femme (maïeuticien pour un homme), dentiste, chirurgien dentaire, médecin légiste, radiologue, anesthésiste… Les besoins sont importants, et la pénurie de médecins dans les régions rurales est parfois critique.
Le radiologue, ou médecin radiologiste, est le spécialiste des techniques de l’imagerie médicale : radiographies, échographies, scanners et IRM (imagerie par résonance magnétique). Il a notamment pour mission de repérer des fractures, des tumeurs ou des infections, de suivre l’efficacité d’un traitement, ou de surveiller la croissance d’un fœtus chez la femme enceinte.
Le médecin anesthésiste, ou anesthésiste-réanimateur, endort le patient avant une opération chirurgicale, surveille son état pendant l’opération et à son réveil, puis intervient pour réduire les douleurs postopératoires. Une consultation préopératoire lui permet d’évaluer l’état général du patient et de choisir la technique d’anesthésie la plus appropriée : masque diffusant un gaz à effet spontané ou injection d’un antalgique par intraveineuse. Il doit également veiller à rassurer le patient. Parfois, la pratique d’une anesthésie doit se faire dans l’urgence : accidents, intoxications… L’anesthésiste doit alors faire preuve de sang-froid et être particulièrement réactif.
Pour exercer l’un des deux métiers décrits ci-dessus, toutes les étapes du cursus des études de médecine puis l’obtention d’un diplôme d’études spécialisées (DES) sont nécessaires, soit onze années d’études.
Les métiers du secteur paramédical
Les métiers du paramédical nécessitent généralement moins d’études. Certaines professions sont accessibles sans le bac, d’autres avec un bac pro ou un BTS. L’exercice se fait en libéral au sein d’un cabinet, ou comme salarié au sein d’un hôpital ou dans des centres spécialisés. Ce secteur recrute et les besoins augmentent avec le vieillissement de la population.
Les métiers sont variés. Ces professionnels peuvent être regroupés dans quatre groupes distincts :
- Les soignants : puériculteur, aide-soignant, ambulancier, brancardier, infirmier, assistant dentaire, préparateur en pharmacie… ;
- Les professionnels de la rééducation : psychomotricien, masseur-kinésithérapeute, ergothérapeute, diététicien, orthophoniste, orthoptiste… ;
- Les professionnels de l’appareillage : opticien-lunetier, prothésistes, orthoprothésistes… ;
- Les assistants techniques : technicien d’analyses biomédicales, manipulateur en électroradiologie médicale…
Le métier d’ambulancier
Dans le premier groupe cité, l’ambulancier transporte les blessés et les malades dans un véhicule spécialement adapté. Il les aide à monter dans le véhicule, ou les transporte sur un brancard. Il est en mesure de surveiller l’état d’une personne à l’aide des appareils d’assistance médicale. Deux ambulanciers (ou un ambulancier et un auxiliaire ambulancier) sont donc systématiquement présents dans le véhicule, dont un qui le conduit. À l’arrivée, l’ambulancier transmet au personnel soignant les informations dont il dispose sur l’état du patient. Il remplit également des documents administratifs spécifiques : sécurité sociale… Il maîtrise parfaitement la conduite du véhicule.
L’exercice de ce métier nécessite l’obtention du diplôme d’État d’ambulancier (DEA). Le niveau de la classe de 3e, au minimum, est requis pour se présenter aux épreuves de sélection.
Le métier d’orthoptiste
Dans le deuxième groupe, l’orthoptiste est le spécialiste du dépistage et de la rééducation oculaire. Il intervient à la demande d’un ophtalmologiste. Il mesure le champ visuel et détecte les strabismes. Si besoin, l’orthoptiste fait faire des exercices de rééducation, qui renforcent la musculature de l’œil. Ce professionnel travaille plus particulièrement avec les enfants, pour des cas de fatigue oculaire ou strabisme. Néanmoins, de plus en plus d’adultes ont besoin de ses services en raison de la fatigue oculaire due au travail sur écran. Un accident ou une maladie peuvent être responsables de la perte partielle de la vue, et nécessiter également une rééducation.
L’exercice de ce métier nécessite l’obtention du certificat de capacité d’orthoptiste, qui se prépare en trois ans après le bac.