Coaching « juger juste » : l’histoire de la moustache du capitaine
Histoires inspirantes
Par Philippe Oriol, consultant Orient'Action à Pamiers (09) | Publié le 31/03/21 à 16h54
Il était une fois …
Un capitaine qui avait une grande moustache noire, qu’il entretenait avec soins et dont il était très fier. Le capitaine aimait faire des blagues à ses nièces qui étaient des petites filles espiègles qui le lui rendaient bien. Un jour, ses nièces trouvèrent un vieux fromage français bien coulant et très puant dans la cave du capitaine. Pendant la nuit, elles entrèrent dans la chambre du capitaine et badigeonnèrent sa moustache avec le fromage, si bien qu’une odeur répugnante se répandit aussitôt dans la chambre.
Lorsqu’au petit matin, le capitaine se leva, il ne put s’empêcher de grimacer. « Mais qu’est-ce que ça pue dans cette chambre ! » cria-t-il en se bouchant les narines. Puis il partit à la recherche de la cause de cette mauvaise odeur. Il se mit à renifler son oreiller. « Pouahh… cet oreiller pue ! » Et il le jeta à la poubelle. Il fit de même avec les draps de son lit, avec un petit tapis et même avec son lit qui puait lui-aussi terriblement. Même les meubles sentaient mauvais et il eut envie de les jeter par la fenêtre.
Justement, il ouvrit la fenêtre pour essayer d’aérer la pièce. Mais quand il respira le bon air frais venu du jardin, il sentit encore cette même odeur répugnante. Le jardin avec ses jolies fleurs, les prairies avoisinantes, même la mer qu’on voyait au loin, tout cela puait affreusement. « Ce monde me dégoûte ! » cria-t-il. Et toute sa journée se passa ainsi jusqu’à ce qu’il rende enfin compte du mauvais tour que lui avait joué ses nièces et que la mauvaise odeur ne venait pas du monde mais simplement de sa moustache* !
***
Si nous ne sommes guidés que par nos sens, c’est-à-dire par ce qu’il y a de plus subjectif en nous, nous voyons et réagissons au monde à travers un filtre sensoriel. Cela a pour effet de nous couper des autres, de nous isoler et de nous embourber dans la subjectivité de nos désirs immédiats. Le règne animal est régi par ce mécanisme. L’être humain, lui, grâce à son intelligence et à sa raison, peut s’y soustraire et accéder ainsi à l’autonomie et à la liberté.
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Auteur : Philippe Oriol– Consultant en accompagnement professionnel et personnel à Pamiers (09)
Relectrice : Amandine Berger
Article commandée par Orient’Action® Pamiers – Centre de bilan de compétences à Pamiers (09)