Prodiguer des soins : ces métiers manuels qui ont le vent en poupe

Prodiguer des soins, des métiers de contact

De nombreux métiers manuels ont pour mission principale de prodiguer des soins. Les soins peuvent avoir pour objectif d’embellir (coiffeur, esthéticien, prothésiste ongulaire, tatoueur…), de détendre (praticien en massage bien-être, hydrothérapeute, réflexologue, acupuncteur…) ou de rééduquer le corps humain (masseur kinésithérapeute, ostéopathe…). Ces professionnels exercent dans un salon de beauté, un centre de balnéothérapie, un hôpital, une maison de retraite… En parallèle, le toiletteur prodigue des soins contribuant à l’hygiène et l’esthétique des chiens (et plus rarement des chats). Il exerce dans un salon de toilettage. Des centres spécialisés dans le bien-être canin se développent et recrutent des masseurs.

Toutes ces professions sont réservées à des personnes douces, à l’aise avec le contact physique. Comme pour tous les métiers à dominante manuelle, la maîtrise de gestes techniques est indispensable. Certains métiers liés à la relaxation ou la rééducation demandent des efforts physiques non négligeables. C’est le cas notamment du métier de praticien en massage bien-être ou celui de masseur kinésithérapeute. Les praticiens en massage bien-être peuvent avoir été formés à différentes techniques de massage : massage japonais, massage balinais, massage californien, massage aux pierres chaudes, massage ayurvédique, massage shiatsu… Contrairement au masseur kinésithérapeute (professionnel de la santé), pour qui un diplôme d’État obtenu après cinq années d’étude est indispensable, aucune qualification particulière n’est obligatoire pour devenir masseur bien-être.

Prodiguer des soins : les métiers les plus recherchés

Les esthéticiens sont recherchés, notamment dans les instituts de beauté, puis les centres de thalassothérapie et les spa de ville ou d’hôtel. De plus en plus d’hôpitaux et de maisons de retraite recrutent également des esthéticiens pour prodiguer des soins respectivement aux patients et aux résidents. Une spécialisation en socio-esthétique permet de travailler avec les publics les plus fragilisés afin de les aider à  restaurer une meilleure image et estime de soi. Enfin, les soins à domicile se développent.

En marge des soins apportés aux vivants, le thanatopracteur, aussi appelé embaumeur, exerce dans le milieu funéraire. Ce métier de service se révèle peu connu. Son travail est pourtant indispensable pour retarder la dégradation du corps d’un défunt et gommer les stigmates de la mort. Le but est d’apaiser la souffrance de la famille. Le corps peut ainsi être présenté à l’entourage avant la mise en bière. En France, faire appel à un thanatopracteur est de plus en plus courant (un décès sur quatre actuellement). C’est donc un métier porteur.

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